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En attendant l'Éden ...
20 décembre 2010

Simon, le chat et moi ...

J'ai 10 ans.
Je m'appelle Maé.
Simon, le chat et moi, on est inséparable.

Simon, c'est mon voisin. C'est mon meilleur ami.
Il a un an de plus que moi, on a grandi ensemble depuis les couches culottes jusqu'aux pantalons troués.
Simon c'est un gentil.
Il me dépasse d'une tête, tout le monde lui dit qu'il devrait faire du rugby, mais il regarde les gens avec ses grand yeux bruns et il hausse les épaules. Lui, il veut se promener dans la forêt, écouter la lumière du soleil et boire l'air frais de notre campagne.

Le chat, c'est Tripatouille.
On l'a appelé comme ça parce que le soir où je l'ai trouvé, il pleuvait à verse. Simon et moi, on jouait aux cartes sous le porche et j'ai vu cette bestiole toute maigre qui marchait sur trois pattes dans l'allée, trempée jusqu'aux os. Alors forcément, on est allé la chercher. On a ramené le chaton à l'intérieur pour le sécher, le soigner. Il miaulait comme un perdu, il traînait sa patte arrière avec un air misérable.
Au bout d'une coupelle de lait, il miaulait moins, avec un coussin il ronronnait et quand on a fait mine de nous éloigner, il a sauté pour nous suivre en oubliant de boiter.
Quand on lui a fait remarquer, il a brièvement trébuché pour donner le change mais devant nos rires, il a renoncé.
On l'a adopté, on avait pas le choix.
Alors pour nous moquer de notre trois pattes à la noix. On l'a appelé Tripatouille.

Simon, le chat et moi, on vadrouille dans les champs environnants. On s'aventure. On explore. On fait les 400 coups. C'est Tripatouille qui a souvent les meilleures idées mais faut être honnête, on n'est pas en reste pour trouver des choses à faire. Moi, j'ai besoin de bouger. A la maison, il y a rarement du monde, alors je préfère sortir. Être seule dehors c'est moins angoissant que seule dans la grande maison. Je grimpe aux arbres, je dévale les sentiers sur ma bicyclette, Tripatouille dans le sac à dos. Tous les trois, on pique du raisin dans les vignes, on pêche à la rivière, on aide Papi Denis dans son jardin parce qu'on l'aime bien et parce qu'il nous donne des chocolats, on tire la langue à la vieille Fargeton, celle qui noie les chatons et on court se réfugier dans la cahute de la sorcière. Un vieil abri abandonné qu'on a rafistolé comme on a pu.


J'ai 10 ans.
Je m'appelle Simon.

Je vis dans ce village depuis toujours. Mais toujours à 10 ans, c'est à la fois énorme et pas grand chose.
Je passe mes journées dans la nature, marcher dans les bois, sentir la lumière du soleil au printemps, goûter la neige de février.
Et surveiller Maé. Veiller sur elle.

Maé, c'est ma voisine. Je l'ai toujours connu et à 10 ans, connaître quelqu'un depuis toujours, c'est tout un monde.
Maé, c'est ma petite sœur, c'est mon amie, ma meilleurs amie.
Là où je marche, elle court, là où je sens la lumière, elle veut être éblouie, là où j'observe, elle grimpe.
Elle a toujours des idées farfelues et les pires, elle dit que c'est Tripatouille qui les lui a soufflées ...
Je fais semblant de la croire. Elle fait semblant de croire que je la crois.
Et on part dans un éclat de rire.
Alors, je veille sur elle.

On a adopté un chat.
Un roublard, un coquin. Un aventurier.
Il est venu nous apitoyer un soir d'orage, comme dans les contes, en traînant la patte, en jouant le blessé. On l'a nourri, soigné, choyé. Le tricheur ... il a oublié de boiter. Qu'est-ce qu'on pouvait faire, remettre dehors un si bon comédien? Mal nous connaître. Le rire de Maé m'a convaincu et puis ça lui ferait de la compagnie. Maé et Tripatouille, toujours ensemble. Le chat sur l'épaule, dans les jambes, dans le sac à dos.
Elle rentre de l'école et il est là à l'attendre. Mieux que ses parents absents. Occupés. En voyage.

On a une cabane, un refuge pour se protéger du monde, des autres, de nos bêtises. Notre forteresse, où nous fomentons des attaques contre la sorcière qui fait pleurer Maé en noyant les chats, où nous cherchons comment faire sourire Papi Denis et ses chocolats, où nous réfléchissons à nos courses-poursuites en vélos, aux arbres à escalader, aux rivières à goûter.

Maé, le chat et moi, c'est toute une vie. Toute ma vie.


J'suis pas bien vieux.
Je m'appelle Tripatouille.

La première fois que je les ai vus, je me suis dit qu'il fallait que j'en sois. J'étais pas bien lourd, pas bien gros, mais fallait que je trouve une solution pour rentrer dans leur jeux. Alors j'ai joué le tout pour le tout, le chaton perdu, blessé et frigorifié. Ca a super bien marché. Nourri, séché, logé ... mais je me suis laissé aller. M'en ont pas voulu.

Maé, elle est intrépide, elle m'embarque dans toutes ses aventures, sur ses épaules, dans son sac, elle me parle sans cesse peut être pour combler le silence de la grande maison. Elle court dans la lumière, elle pédale dans les descentes, elle crie dans l'eau froide. Elle pleure aussi parfois devant la revêche tueuse de chat. Elle sourit au vieux monsieur du jardin.

Simon, il la surveille comme le lait sur le feu. Il veille sur elle. Peur qu'elle s'embrase. Peur qu'elle se fasse mal. Il sourit parce que lui, il est plutôt calme, il est contemplatif. La forêt, l'eau, la lumière, il se promène au travers. Lui, il me gratte entre les deux oreilles. Il me chuchote des mots sur elle.

Ils m'emmènent parfois dans leur cabanon. Il y a des couvertures, on y est bien pour dormir, pour grignoter. Ils discutent des heures ensemble, me caressent le dos, riant fort ou murmurant.

Maé, Simon et moi, on fait une sacrée équipe.

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J'ai 15 ans.
Je m'appelle Maé.

Simon, le chat et moi, on vadrouille moins.
Tripatouille fait des expéditions punitives la nuit pour prouver à tout le voisinage que le plus grand chasseur de souris, c'est lui.
Je le soupçonne aussi d'aller conter fleurette aux minettes du canton.
J'ai surpris un chaton faisant semblant de traîner la patte la semaine dernière. La roublardise est dans les gènes. Il nargue beaucoup la vieille Fargeton. Il passe devant chez elle au moins huit fois par jour. Ce chat ne feule jamais hormis en sa présence.

Simon passe encore de temps en temps.
Mais il a encore grandi. Pas de partout en même temps.
Sa voix change et il regarde de plus en plus souvent Mélanie la jolie blonde qui attend le car pour aller au collège.
Il reste le même, lunaire, doux, timide.

Moi aussi, je suppose que je change. Je le sais. Je le vois. J'évite juste de le montrer.
On se raconte toujours plein de chose mais certaines qu'il me confie font mal et d'autres, je n'ose pas lui dire.

Je continue de monter dans les arbres, je dévale les pentes à toute allure, je plonge dans l'eau glacée de la rivière. J'essaie toujours de rentrer le plus tard possible. Pas plus de monde qu'avant à la maison. Juste le chat et moi. J'allais beaucoup lire dans la cahute. Je sais que Simon y vient aussi. Je retrouve des livres à lui. Mais dernièrement, j'ai retrouvé un tube de rouge à lèvres. Le même que celui que Mélanie se plaignait d'avoir perdu.
Alors la cabane, depuis, je m'y sens moins à l'aise.


J'ai 15 ans.
Je m'appelle Simon.

Je marche moins dans les bois, je goûte encore la lumière du jour mais plus si souvent.

Je grandis, je dépasse tout le monde, mes épaules larges me gênent un peu mais en même temps, je me rends bien compte que certaines s'y intéressent.
Certaines, pas toutes. Pas Elle.
Ma voix change aussi, certaines se moquent. Certaines, pas toutes. Pas Elle.

Elle, elle ne change pas. Elle court encore, elle file, elle rit, elle risque. Elle m'écoute quand je lui parle, encore Petite soeur, toujours mon amie, ma meilleure amie. Mais quoi d'autre aussi.
Je veille sur elle mais de loin. Elle n'a plus besoin de moi. C'est toujours la plus casse-cou des deux, mais je sais qu'elle est forte. C'est toujours la plus seule des deux, mais je suppose qu'elle s'en accommode.

Et puis, il y a Tripatouille. Le grand chasseur, le grand Dom Juan. Toute une descendance de comédiens, de menteurs. Il continue nos complots contre la sorcière qui fait toujours pleurer Maé (même si elle me le cache maintenant), il passe de longues heures sur les genoux de Papi Denis au soleil. Il grimpe, il court, il file. Et il revient toujours vers elle.

Je vais encore à la cabane. Je sais qu'elle y passe, elle y laisse un livre, un foulard, une trace de parfum. Moi, je vais lire, toucher son foulard, respirer sa fragrance. Une fois, j'ai emmené Mélanie, elle a pas aimé, trop sale, trop petit, trop d'elle peut être aussi. Depuis, j'ai l'impression que la cabane a perdu un peu de son âme.

Maé, le chat et moi, c'est plus si simple.


J'suis plus si petit.
Je m'appelle Tripatouille.

J'ai pris mes marques. J'ai mes habitudes au village. La revêche à effrayer. Matin, midi et soir. Parfois même la nuit. Je reste sous ses fenêtres et je miaule, je feule, je fais le dos rond. Je m'amuse follement. Il y a aussi le vieux monsieur du jardin. Il m'aime bien. Il aime pas trop la revêche, je crois. Il sourit en douce devant mon cinéma. Il me donne du thon, des restes de melons. Et puis j'entraîne mes rejetons dans son jardin, faut bien qu'ils apprennent à jouer la comédie.

Maé, elle grandit, elle ne veut pas que ça se sache, mais elle grandit. Elle court toujours autant, elle frissonne toujours dans l'eau froide, mais elle a aussi des gestes, des regards qui viennent de loin, presque de plus tard. Elle me confie des choses au creux des oreilles, des choses qu'elle ne veut pas dire aux autres. A Simon.

Simon aussi change. Il dépasse tout le monde, il attire les regards, il s'en rend compte. Mi gêné, mi épaté. Il regarde le monde avec un œil nouveau. Il la regarde encore aussi. Mais il ne sait plus comment faire, comment lui parler. Elle file entre ses doigts. Alors, il file dans les doigts d'une autre.

La cabane tient encore debout. J'y passe de longues après-midi, au creux des coussins avec Maé quand elle lit, sur les genoux de Simon quand il vient faire une sieste. Mais depuis quelques temps, Maé vient moins et une blonde m'a évincé.

Maé, Simon et moi, c'est plus tout à fait la même histoire.

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J'ai 20 ans.
Je m'appelle Maé.

Simon, le chat et moi, ça me parait une autre vie.
Il est parti étudié loin.
Moi, j'étudie de la maison.

Lui, le doux de la nature dans la grande ville avec la belle Mélanie.
Ça m'assassine un peu à chaque fois que j'y pense.
Il rentre certains week-ends.
Nous passons nos soirées à parler de tout, de rien, à se confier, tous les deux au fond du canapé.
Une certaine complicité retrouvée.
Mais il y a quelque chose qui flotte entre nous.

Tripatouille mène sa vie de chat. Il est une sorte de parrain de la mafia féline des environs. La vieille Fargeton le traite de bête du diable. Ça amuse beaucoup Tripatouille. Le papi Denis est mort depuis un moment déjà. Tripatouille a passé une semaine à traîner dans son jardin ... Une âme en peine. il est venu avec moi à l'enterrement.

Je continue de grimper aux arbres. Je me baigne dans la rivière glacée. Je dévale les pentes avec mon vélo. Je me laisse courtiser. J'étudie. La maison est vide, peut être encore plus qu'avant. Seuls des amants de passage font du bruit parmi les meubles. Il ne restent jamais longtemps, à quoi bon.

Le cabanon est à l'abandon. Aucun enfant n'est venu l'investir. S'inventer des aventures dans les bois.



J'ai 20 ans.
Je m'appelle Simon.

Je suis partie dans la grande ville. Mélanie m'a pris par la main et je me suis laissé faire. Au milieu du bruit, de la course, j'essaie de trouver mes marques. Il n'y a plus d'arbres, de champs, de rivière.
Je rentre de temps en temps. Je la retrouve, Elle.

Elle, elle est restée là-bas, dans la grande maison vide. Je vais la voir quand j'y retourne. Elle me raconte sa vie, les arbres, le village, Papi Denis qui est parti. On rit comme deux mômes, comme avant, on se retrouve. Parfois, j'aperçois un pull, un tee-shirt d'homme. Elle vit sa vie. Je vis la mienne.

Elle me raconte aussi Tripatouille en deuil dans le jardin de Papi Denis, en colère devant la sorcière. Son règne en seigneur et maître sur le territoire.

Je ne vais plus me promener dans les bois. La cabane est complètement à l'abandon. Pas de vadrouilleurs, pas de casse-cous, pas d'aventuriers pour reprendre le flambeau.

Maé, le chat et moi, c'est une autre vie.


J'suis plus tout jeune.
Je m'appelle Tripatouille.

Je me promène partout comme chez moi. Tout le monde me connaît. Personne ne m'ennuie. Le vieux monsieur du jardin est parti. Ça a fait sourire la vieille revêche. Je l'ai attendu longtemps sur le banc au soleil mais il n'est pas revenu. Maé m'a emmené au cimetière, elle m'a expliqué.

Maé, elle, elle est restée dans la grande maison au milieu de ses livres, de ses feuilles, avec moi couché dessus. Des hommes passent parfois, ne restent pas, me parlent pas. Elle court toujours, nage toujours, rit toujours, grimpe encore aux arbres. Mais elle soupire aussi.

Simon, lui, il est dans la grande ville, loin des arbres, des rivières, de la lumière et de son rire. Il rentre parfois. Ils parlent tous les deux sur le canapé des heures durant. Simon, avant de partir, il me souffle à l'oreille de prendre soin d'elle. De sa Maé. Dans le ton, dans le choix des mots, je sens le dilemme. Le déchirement.

Le cabanon est à l'abandon. J'y retourne histoire de montrer à tout le monde qu'on ne peut pas s'y aventurer comme ça. Mais sans mes comparses, c'est plus tout à fait pareil.

Maé, Simon et moi, on fait bande à part.

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J'ai 25 ans.
Je m'appelle Maé.

Simon, le chat et moi, c'est de l'Histoire. Du Passé.

Tripatouille a rendu sa vie de chat, il y a deux jours.
Il vieillissait, sortait moins, ronronnait sur son coussin devenu un peu trop petit pour lui. Me faisait sourire en me rejouant le coup de la patte qui traîne pour mendier du rab de thon.
Et puis un matin, Tripatouille ne s'est pas réveillé.

Et moi, toute seule, dans la maison. En larmes, dans les escaliers en bois, comme une môme de 10 ans. Que pouvais-je faire ...

J'ai appelé Simon. Il a décroché tout de suite.
- Tripatouille est mort.
- J'arrive.
Rien d'autre. Rien de plus.
Deux heures plus tard, il était là.
Il est descendu de sa voiture, a marché droit sur moi adossée au mur de la maison.
Puis, il a pris mon visage dans ses mains, a essuyé des larmes et a posé ses lèvres sur les miennes.

-Alors maintenant, c'est plus que toi et moi.

Il a pris ma main, m'a fait entrer dans la maison. Il a pris doucement Tripatouille dans ses bras. Il nous a emmenés à la cabane et nous avons enterré notre chat.

Le lendemain, un chaton qui traînait la patte est venu nous réclamer un peu de lait.
Simon n'est jamais reparti.



J'ai 25 ans.
Je m'appelle Simon

Je vis dans la grande ville. Elle me mange. J'ai fini mes études, je pourrais retourner auprès des miens. Mais je n'arrive pas à fuir.
J'aimerais sentir le vent dans mon cou, j'aimerais fouler l'herbe, j'aimerais me reposer contre un arbre. J'aimerais entendre un rire.

Je ne l'avais pas vue depuis si longtemps. Mais à sa voix, j'ai su que quelque chose n'allait pas. A son souffle.
Et puis une évidence. J'arrive.
Et deux heures de conduite, de souvenirs, de certitudes. Et quand j'arrive, elle est là, contre le mur de la grande maison, les cheveux emmêlés, seule. Vraiment.
Alors, je sais que je suis dans le vrai, je me dirige vers elle, je prends son visage dans mes mains et pour la première fois en 25 ans, je pose mes lèvres sur les siennes.

La cabane a retrouvé son âme, notre chat se repose là-bas, notre Tripatouille veille sur les lieux. Il chasse à tout jamais les sorcières et retourne se reposer sur les genoux de Papi Denis.

Au petit matin, sur la terrasse, un chaton boitillant a fait son apparition. Il est entré dans la grande maison et n'en est pas ressorti.
Comme moi.

Maé, le chat et moi, c'est une vie.


J'étais vieux.
Je m'appelais Tripatouille.

J'ai perdu, la vieille revêche m'aura survécu. Mais j'ai toute une descendance qui va reprendre le flambeau. Et puis, je vais revoir mon vieux monsieur, il a peut être un jardin. J'ai passé mes derniers mois au chaud dans la grande maison, sur mon coussin parfaitement à ma taille, à me remémorer les belles histoires, les vadrouilles, les boitillements, les regards et les mots tus.

Maé, elle était seule mais elle était fidèle à elle-même. Elle me racontait les arbres, l'eau froide, le vélo qui avait crevé. Elle riait parfois dans les bras d'un homme. Elle pleurait parfois devant une photographie.
Elle a pleuré le jour de ma mort. Je m'en suis presque voulu. Toute seule dans l'escalier de la grande maison, des sanglots. Et puis d'un coup, elle s'est levée, elle a pris le téléphone et je savais qui elle appelait. Et je savais que je n'avais plus à m'en vouloir. Je savais qu'il ferait la bonne chose.

Simon, il l'a fait. Il lui fallait un signe à notre lunaire. Mais, il a compris. Il est redevenu le môme de 10 ans qui devait veiller sur elle. Il a compris qu'elle était un peu de sa lumière, de son air. Qu'elle était forte, vive mais qu'elle avait besoin qu'on veille sur elle.

Ils m'ont emporté dans le cabanon. A côté. J'ai toujours aimé cet endroit. Une idée de vie sauvage, de vie rêvée, de vie en devenir qui a rôdé là-bas.

Maé, Simon et moi, c'est leur histoire qui commence.


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Commentaires
M
J'ai commencé à lire ce texte chez les Impromptus et je ne regrette pas d'être venue lire ici la suite de cette histoire très touchante!
N
Pardon, je voulais écrire "merci En attendant l'Eden" Nym
N
C'est un très beau texte, j'en émerge toute régénérée. Merci 32 octobre, Nym
3
bonjour,<br /> <br /> je viens de passer un agréable moment<br /> félicitations<br /> <br /> je vous demande la permission de l'imprimer et de le faire lire aux enfants de CM2 qui viennent profiter du programme "Lire et Faire Lire"<br /> <br /> me l'accordez-vous?<br /> <br /> @ vous lire
En attendant l'Éden ...
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